Comme nous l'avons vu dans l'historique,
les maîtres qui ont porté l'enseignement de leur art hors
d'Okinawa étaient : Gichin Funakoshi, Kenwa Mabuni, Chotoku
Kyam, Choki Motobu, Uden Yahiku, Chojo Ogusuku et Chojun
Miyagi.
Le karaté shotokan est la technique de Gichin
Funakoshi modifié par son fils Yoshitaka. Sho-to signifi
pin, nom d'arme de Funakoshi père, kan signifie cercle.
C'est une technique légère et longue surtout efficace
à longie distance, elle est assez proche di vieux maître
Itosu. Au japon, le shotokan accapare environ le tiers
des effectifs. Hors de japon, il reste très représenté,
notamment en europe, aux états-unis, au canada et au brésil.
(style dérivé : le sogobudo).
Le karaté shito-ry est la technique de Kenwa
Mabuni. Les positions sont un peu plus hautes et les mouvements
davantages en puissance. Au japon, cette école regroupe
un autre tiers des pratiquants. (style dérivé : le sankukai).
Le karaté goju-ryu apporté par Chojun Miyagi n'est
autre que celle du vieux Maître Higaonna. Les positions
sont hautes, les mouvements lents, contractés et à amplitude
faible. Au japon, le goju-ryu regroupe 10% des karatékas.
(style dérivé : le gojukensha saishinkan, le goju okinawaien
et le shoreikan).
Le karaté wado-ryu est une méthode créée par un
japonnais: Hironori Otsuka. Les positions sont hautes
et les techniques souvent basées sur l'esquive. Au japon,
cette technique plus proche de la compétition regroupe
un tiesr des pratiquants universitaires mais seulement
5% des karatékas civils.
De nombreuses autres méthodes moins importantes existent.
Une cinquantaine d'écoles et de styles tant japonnais
que chinois, okinawaiens ou coréens sont facilement dénombrés
au Japon.
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